lundi 12 novembre 2012

Sparnatrail 2012 et trail des 2 provinces ( Aiseau) résultats et classements


Les résultats du Week end  dernier

Samedi 10/11/2012 - Le Trail des 2 provinces s'est déroulé à Aiseau en Belgique 3 DISTANCES ETAIENT PROPOSEES  : 25 – 45 – 70KM  (sans limite horaire) le lien de l'organisation  ici

Résultats et classements : ICI

Dimanche 11/11/2012 s'est disputé le Sparnatrail : Trail bien connu, un grand classique de Champagne Ardennes, à travers le vignobles Sparnacien , 2 distances :le long :55.7 km, 1360 m D+ et le P'tiot 30.7 km, 770m D+, le lien de l'organisation : par LA

Résultats et classements : LA


jeudi 1 novembre 2012

Le site de la DUV : statistiques d'ultramarathon

Un site riche statistiques des courses, certainement une base de données énorme à gérer, merci à Andréas Knop et ses amis de nous offrir ça.Possibilité de trouver les stats d'un coureur donné, les bilans et résultats de tout ce qui > au marathon, s'il en manque il suffit de leur communiquer pour intégration, en plus c'est structuré 100% en hyperlien.

le lien ICI

NB : il suffit de mettre le nom dans la case en bas à gauche et GO..

dimanche 28 octobre 2012

Trail' loween 2012 Nouvion sur Meuse : résultats,classements,trace GPS,photos, et récit de course

Résultats et Classements : ICI
Trace GPS du 30 km : LA
les Photos :  ICI ( merci à Stéph1808)
le presse en parle : ICI

Récit de course :
Après une quinzaine de jours passés en dilettante, entre repos (bien mérité)  et ce problème au " fasia lata" du genou droit qui pointe le bout de son nez et qui remettait en cause ma participation  finalement après être passé par la case kiné pour me poser des bandes de "kinésio taping", me voila à Nouvion pour ma euh...? 4 ème ou 5ème participation au Trail'loween. C'est un parcours que j'apprécie particulièrement, je m'entraine de temps en temps sur celui ci (Francheville =>St Marceau => Balaives/Etrépigny) et il passe par les villages qui ont dessinés une partie de mon enfance. Il est varié, assez forestier , roulant , quelques difficultés mais plutôt des côtes pas trop raides mais usantes pour  30 km avec 650 m D+ environ. Pour les puristes il s'agit plutôt d'une course nature qu'un trail,  les couleurs automnales viennent surligner la beauté incontestable des panoramas rencontrés. Conjugués à la "longue" distance une épreuve découverte de 14 km, des courses jeunes, une corrida et des randonnées sont prévues au programme excellent comme formule  : il y en a pour tout le monde  ça doit faire un bon millier de personne tout ça !
Sur place, perception du dossard et la je commence  à rencontrer tous les amis trailers ou non du peloton Ardennais et d'ailleurs que je salue au passage sans les citer ( ils sont trop nombreux...), ça discute, ça papote, c'est bien mais je suis à la bourre maintenant... 10-15' d'échauffement c'est pas "gras" surtout avec un genou "cagneux". Le départ est donné, ça part vite , nous partons avec le 14 km ça fait un gros peloton, direction Etrépigny  par le chemin du halage et le chemin noir qui relie Flize à Boutancourt , partie assez roulante ou il faut se placer et surtout tester le genou.
Départ prudent je me suis fixer Etrepigny pour faire un point la dessus, première petite bosse dans le bois de Boutancourt pour l'instant ça va. Nous voila à Etrepigny ou l'on emprunte un chemin forestier assez large et pentu sur 2 km qui nous emmènera dans le bois de Balaives, je sens une petite gêne qui me fait douter mais bon, le haut de la rampe séparation des 2 distances :   je suis placé vers la 15-20 ème place environ.
Km 9, Je rejoins Bruno C en manque d'entrainement suite à une MEGA chute lui ayant abîmé le genou droit, Bruno nous laisse filer et va faire ça en séance d'entrainement, nous sommes une petite dizaine (pas ensemble) mais assez groupés sur 1 minutes ou 2 maxi, ça se tire un peu la "bourre" quelques coureurs me passent notamment Frédéric A en grosse progression cette année, sont présents aussi quelques marnais aussi , qui se disputent peut être  le challenge champardennais de trail ( petit rappel un trail c'est > 42 km il faudrait   dire challenge des courses natures je  titille hein!..). Je laisse filer mais les garde en point de mire quand même.


Descente sur Balaives, km 12 le "ravito", nous voila au pied de la côte qui nous emmènera à travers la magnifique  forêt d'élan cette traversée doit durer 8 km pour nous faire redescendre ensuite sur Boutancourt, le terrain est plutôt sec mais piégeux :  le soleil et le tapis de feuilles sur le sol aidant la visibilité des appuis est incertaine.... Quelques petites mais rares  mares de boue  sont à éviter aussi. La forêt d'élan,  ma partie préférée, j'en profite un peu pour relancer, mais suis ralenti dans les descentes par cette gêne au genou! Dommage car je me sens plutôt en forme maintenant, je commence à faire la jonction avec mes acolytes que j'avais gardé en point de mire. Km 23 nous revoila à Boutancourt, j'ai repris quelques places au dernier "ravito"  et dans l'avant dernière bosse (avant "le terme") qui suivait.
La dernière difficulté :  la longue montée en direction de Feuchères  longue de 3,5km , montées par palier mais usante, je me sens en forme et connaissant par coeur le final je relance assez fort et ne marche jamais je reprend 3 ou 4 coureurs  dont un qui semble quasi à l'arrêt ( c'est tout l'avantage du "négative split": on est bien physiquement et moralement dans le final et comme les 2 sont indissociables c'est très "boostant"). Le sommet pointe le bout de son nez : le bois de Dom le Mesnil, j'ai un dernier coureur en point de mire depuis 5' mais il semble loin je vais tenter et"j'envoie" dans la descente malgré ce genou qui continue à "couiner". Finalement je fais la jonction sur le chemin du halage à quelques "encablures" du pont Meuse qui signifie l'arrivée à moins d'1 km, je passe et ne me retourne pas . Je croise Eric D qui m'annonce 5ème ?! Je regarde mon chrono je vois que je peux faire mieux que l'an dernier : je termine à "donf" mais loin d'être cuit ( le 100 km ça permet d'avoir du fond :-) ). Terminé , un joli rallye sur un parcours magnifique des conditions météos hivernales voire glaciale ( surtout après) mais avec  un soleil et ciel bleu, balisage nickel.
 Merci à l'équipe de l'USC Nouvion de nous concocter une si belle après midi nature et sportive.

Vincent

dimanche 21 octobre 2012

Quelques petits Trails à venir : Octobre et Novembre

Samedi 27/10/2012 - Le Trail de Nouvion sur Meuse : parcours sympa avec un parcours forestier assez roulant et ses couleurs automnales magnifiques  le lien : ICI

Samedi 10/11/2012 - Le Trail des 2 provinces à Aiseau en Belgique ( je ne connais pas mais la description me semble des plus sympathiques!!! )=>3 DISTANCES PROPOSEES : 25 – 45 – 70KM (sans limite horaire)
le lien ici

Dimanche 11/11/2012 : le Sparnatrail trail bien connu, un grand classique de Champagne Ardennes, à travers le vignobles Sparnacien , 2 distances :le long :55.7 km, 1360 m D+ et le P'tiot 30.7 km, 770m D+, le lien : par LA

Dimanche 25/11/2012 : OLNE-SPA-OLNE , un grand classique du début de l'hiver en Belgique, plutôt raid que trail : par ICI

Il y en a certainement d'autres, le trail de Aiseau me tente vraiment bien pour le reste on verra....

dimanche 14 octobre 2012

les 100 km de la Somme 2012 ( Amiens) : résultats , classements, photos, trace GPS et récit de course

Effectivement ce n'est pas de l'ultra trail c'est de l' ultra ( tout court) ci dessous les résultats et classements, photos, trace GPS et récit de course.


les classements : ICI

la trace GPS : LA
Les photos ( 4 séries merci à Sophie) : ICI , d'autres photos : LA
Une vidéo de WebTVamiens : LA
C'est après 7 semaines de préparation spécifique d'un plan concocté par l'expert qu'est Bruno Heubi, évidement j'y avais mis quelques jalons qui sont discutables ( et qui l'ont été...)  au vu du parcours d'Amiens ( 2 trails et le Sedan Charleville...) histoire de m'aérer un peu l'esprit quand même...Certes c'est loin d'être optimal mais je ne suis pas un pro non plus.
Samedi 13 Octobre, rendez vous pour le départ à Amiens ( ville de mes études : souvenirs...) au parc de la Hotoie. Après 2 semaines de dilettante et juste un petit rallye sur Sedan Charleville pour se dérouiller il était temps.
C'est mon premier 100 km route un poil de doute mais j'ai quand même pas mal d'expérience sur les trails longs ( >80 km)  et 2 voies vertes à mon actif, 100 km ce n'est que 18 bornes de plus : une "broutille " quoi !
Amiens : le plat pays , les hortillonnages,  le quartier de Saint Leu, la cathédrale, la convivialité des Picards ( ce n'est pas une légende j'en avais gardé un bon souvenir au cours de mes 2 ans passés ici).
Nous sommes sur la ligne de départ pas loin de 200 à vouloir en découdre avec ces 100 bornes, il fait frais il y a pas mal de vent et la météo annoncée est comment dire..euh... vraiment pas terrible... le parcours semble, à priori plat ( sur ce que j'ai vu sur le site) et bucolique.Il consiste à un double aller retour de chaque côté d'Amiens : 2 x 15 km + 2 x 35 km, voir le tracé : ICI
L'ambiance est plutôt calme et sereine, ça sent le "centbornards" à plein nez ici :-), mon objectif se situe dans une fourchette de 8h15-8h30 et pourquoi pas mieux si ça va.
Le site de départ : le parc de Hotoie est sympa ( vu la veille sous le soleil), bing le départ est donné et surprise ils partent comme des balles une vingtaine sont parties sur des bases de 7h00!!! Quenini je ne suis pas et essaye de prendre mon allure 100 bornes, il fait noir je m'échauffe après 2 tours dans le parc histoire de bien saluer tout le monde nous voila partie vers la campagne nous empruntons dans l'obscurité ( ou presque car les motards de la course nous éclairent un "tantinet") un chemin de halage pendant quelques kilomètres je pars prudemment et me freine sans cesse car devant ça allume sec, je me fais doubler pas mal mais bon on verra ce que ça donnera plus tard. Nous arrivons au km 10 les suiveurs nous ont rejoints j'en profite pour "tailler la bavette" avec quelques habitués au passage, le vent est favorable sur cette première portion il ne pleut pas j'ai attrapé mon rythme  ( 4'45/km) mais je dois assez régulièrement levé le pied car emporté par le vent ou/et la fraîcheur physique? Demi tour à Piquigny j'en ai profité pour regarder les coureurs devant ça à l'air costaud et ça va vite peu importe je reste fixé sur mon plan de course et mon objectif  Retour sur Amiens et la ça se complique un peu avec le vent de face sur de belles lignes droites, je maintient le cap et m'interdit ( tout du moins j'essaie de ne pas descendre sous les 4'45 mais c'est pas si facile), retour sur le chemin du halage j'en profite pour discuter avec Eddy ( compagnon d'infortune sur le Sparnatrail 2011 : nous nous étions "paumés" +6 bornes... et que j'avais retrouvé  aux 6 h de Marchiennes 15 j plus tard) il a l'air très affûté  mais souffre de problèmes intestinaux ( je vous passe les détails). km 30 tout va bien mais la pluie annoncée commence à tomber, le parcours est bucolique et très varié, nous voila de nouveau à proximité du parc, je commence à reprendre 2 ou 3 optimistes de la 1ère heure dont un  qui marche dèjà : Bigre !
Mon suiveur ( mon fils ) m'attend au km 35 au pont de Camon, nous courons sur un chemin de halage à travers les hortillonnages : l'endroit est magnifique, tous ces jardins juchés sur des petits îlots accessibles uniquement par barque, c'est atypique et ça vaut le "coup d'oeil" . Nous voila au km 34 sur la branche commune avec le marathon pendant 15 km , mon suiveur est maintenant avec moi au milieu des marathoniens le vent est toujours 3/4 face mais le peloton nous protège nous sommes sur un chemin du halage assez étroit et un peu boueux avec tous ces pieds et ces averses, c'est parfois compliqué de doubler mais toujours dans la bonne humeur et encouragés même applaudis par les marathoniens. Passage au marathon en 3 h 22 je suis un peu rapide, je dois freiner l'allure. Corbie, km 50 mes "supporters" sont la ( merci) 3 h 57 : toujours trop rapide mais je me sens très bien et la commence la pluie (forte) et le vent de face qui ne vont plus nous quitter. Je ne sais pas trop ou j'en suis dans le classement on verra au demi tour à Cerisy, nous sommes sur la route maintenant on enchaîne pas mal de petites bosses cette portion est loin d'être facile et plate! Et la, sans changer de rythme il commence à y avoir de la casse devant. Je reprend 1,2, 3 , 4 , 5 coureurs ( je ne sais plus vraiment) ça se durcit très fort! Je croise les premiers on peut faire un comptage je suis 6 ème au demi tour, on estime à 25' du 1er et 15' du second les autres ne sont pas loin. Km 65 demi tour à Cerisy, il tombe des "hallebardes", chouette je suis en forme et le vent va être favorable et bien non : il a tourné et la pluie redouble :-(. Je relance un peu ( ou plutôt je maintiens le rythme de 4'45/km) je reprend 3 concurrents dont la 1ère féminine peu après le km 70 me voila 3ème , je suis surpris et toujours très bien et encore cette pluie. Je croise les autres concurrents dans l'autre sens et je suis très encouragés c'est assez particulier et certainement typique de ce type de tracé c'est très sympa d'ailleurs. Mon fils gère les ravitos comme un métronome ( il commence à avoir l'expérience) nous voila à Aubigny je commence à sentir des points de côté et à coincer un peu j'ai du mal à maintenir l'allure, nous entamons la partie boueuse limite trail sur le chemin de halage qui a essuyé 700 coureurs et  du débardage la semaine précédente ( cf l'organisation), ça coince un peu , je sens que les 8h qui me trottait quand même un peu dans la tête ne seront pas accessibles vu les conditions ( boue et vent) je me contente de maintenir 5'-5'05/km, nous voila au km 90 on ne voit plus grand monde avec cette météo mais sommes très applaudis au ravitos : merci. Retour aux hortillonages ça sent bon, on apprécie l'instant, je demande à mon fils de regarder si ça revient ( c'est pas bon signe ça !) derrière il reste 3 bornes il me dit qu'il voit quelqu'un à 600 m, je relance sur ces 3 kms et nous voila au Parc de la Hotoie ( finalement il n' y avait personne derrière certainement un joggeur ou autre ça m'aura fait gagner un peu de temps cette relance comme quoi il en restait encore :-) ) : 8 h07 et 3 ème place assez surprenante et pas très loin du second. Merci à ma tribu de m'avoir supporté et encouragé durant ce périple Picard, à mon fils en tant que suiveur ( pas facile ces heures de "selle" au ralenti) et à Bruno Heubi qui m'a concocté un plan qui a fonctionné "pil poil". Côté parcours :  varié, pas monotone du tout , mais pas plat, exigeant avec ces conditions. Me voila donc "centbornards " une 1ère expérience à méditer qui en appellera d'autre(s) ou pas...?
Chapeau à l'organisation et aux bénévoles ( courageux avec cette flotte)  pour cette épreuve parfaitement organisée pas de fausses notes sur tous les points.

samedi 6 octobre 2012

La mort annoncée de "l'esprit trail" ?

Un article intéressant trouvé sur le net : ICI
je rejoins l'auteur sur pas mal de point et notamment sur le fait que souvent l'on oublie l"essence même du trail et de "l'esprit trail ".Tout me plait dans ce que l'on nomme l'esprit trail. Le trailer est un coureur passionné qui a pour objectif de se dépasser en se confrontant humblement à la Nature qu'il respecte et qu'il préserve. Le trailer se mesure aussi aux autres. L'émulation fait des miracles et transcende les corps et les esprits. Malgré tout, au  final, le temps et le classement importent peu dans un trail.
Ces dérives sont néfastes à cet esprit  n'oublions pas de remercier tous les organisateurs qui pour la plupart se "démènent" au  maximum sur leur temps libre et par leurs propres moyens pour nous faire vivre cette passion.
 L'effet de mode aidant il y a certainement des intentions mercantiles pour certains, c'est bien pour ça que je suis fan des organisations familiales, confidentielles ou il n'y a rien à gagner ( pour les organisateurs et concurrents !) à part flirter avec ce fameux "esprit trail", je ne veux pas "cracher" dans la soupe des grosses organisations qui sont notre vitrine, mais n'est ce pas la un phénomène de mode devenu incontrôlable qui va tuer notre "esprit trail ". Avec tous les lobbies, les luttes de pouvoir, d'influence générées par les nouveaux enjeux de cette explosion des courses natures. Nous pouvons nous attendre à un durcissement réglementaire qui sera en corrélation  avec la floraison de nouvelles épreuves et l'arrivée massive des participants profanes.

Revenons un peu à la définition du trail histoire de pas  tout mélanger. 




 Un trail ça commence à 42 km ,personnellement sur un trail si je trouve : un terrain de jeu , un balisage ,  un peu d'eau de temps en temps, pouvoir courir des heures seul dans la nature loin de tout c'est  largement  suffisant à mon bonheur. Le reste c'est du confort et on s'éloigne de l'esprit trail.

Vincent

dimanche 30 septembre 2012

Trail des Hautes Fagnes 2012 : résultats et classements

Support du championnat de Belgique de trail ( il me semble car je m'y perd un peu avec tous ces championnats de trail en Belgique cette année...)  les résultats c'est ICI

Spartathlon 2012 : le classement

Une édition qui avait l'air encore plus corsée que d'habitude vu les chronos et le nombre de finishers.
Rien que de s'aligner est déjà un exploit en soi.
Elisabeth Hawker 3 ème au scratch nous confirme qu'elle est hors norme et qu'elle est aussi "tout terrain".

le classement : ICI

100 km de Millau 2012 : résultats , classements et photos

Triplé gagnant pour Michael BOCH cette année !

Course Mythique à laquelle j'aurais du participer cette année mais bon... ce sera Amiens pour moi.

* bravo à A Hayetine ( vainqueur de  l'Ardennes Méga Trail 2012) qui se classe 7ème et aussi B.Goffette qui fait 13.

les résultats ICI
le classement provisoire : ICI
le classement définitif : ICI
les photos : LA 

jeudi 27 septembre 2012

Trévires Night Trail : trail de nuit à Virton

A noter sur vos agendas un nouveau trail de nuit le Vendredi 14 Décembre 2012 à Virton, 2 distances 15 ou 30 km.

le site de l'organisation : ICI

des infos aussi : LA


mardi 25 septembre 2012

Ultra-Trail du Mont-Blanc. Le business en pleine ascension


Pour continuer à réfléchir A l'esprit Trail ci dessous un article trouvé sur le site de liberation

GRAND ANGLE Neuf ans après sa création, cette extravagante course d’altitude souffre d’une crise de croissance : les valeurs d’aventure et d’équité vont-elles être balayées par la professionnalisation de l’épreuve ?

Par ELIANE PATRIARCA Envoyée spéciale à Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie)
Devant la petite église de Chamonix, le raz-de-marée coloré est prêt à déferler. Conquest of Paradise, la musique de Vangelis, résonne dans la ville. Bâtons arrimés sur les petits sacs à dos, bidons fixés aux épaules, shorts ou collants et vestes imperméables, lampes frontales déjà calées sur les bonnets, ils sont 2 400 venus d’une soixantaine de pays à attendre que soit donné le départ de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc en ce vendredi 31 août. L’UTMB est une course à pied extravagante qui gravite autour du toit de l’Europe, enchaîne 169 kilomètres entre la France, la Suisse, l’Italie, et dix cols à plus de 2 000 mètres d’altitude. Une boucle qu’un randonneur parcourt en une semaine, que les meilleurs coureurs du trail avalent en moins de vingt et une heures et les derniers en quarante-six heures au plus. Chaque année, c’est avec la chair de poule qu’on assiste au départ du flot des coureurs : on les sait partis pour deux jours et deux nuits dans la montagne, on connaît ces rêves qui les ont motivés à s’entraîner depuis un an pour cette aventure.

Boue, froid, pluie battante

Mais cette année, pour la dixième édition, la magie n’opère pas. Ni le mythe - le tour du Mont-Blanc - ni l’extrême ne sont au rendez-vous : la météo hivernale - pluie, neige et brouillard - a conduit les organisateurs à réduire le parcours à «seulement» 100 kilomètres et 5 800 mètres de dénivelé, le tout en fond de vallée et du seul côté français du massif. Plus rien d’épique donc, et une course qui va ressembler à tant d’autres.
D’ailleurs, les favoris n’ont même pas pris le départ. Les autres vont devoir lutter pour ne pas abandonner malgré la pluie battante, les sentiers transformés en torrents de boue, le froid, le parcours ennuyeux et surtout l’absence des moments sublimes qui font d’ordinaire le sel de cette course, quand, après la nuit glaciale, surgissent, dans le ciel bleu foncé, l’aiguille noire de Peuterey, le mont Blanc de Courmayeur, le glacier de la Brenva ; quand la lumière du jour commence à recolorer le paysage, rosit les Grandes Jorasses et regonfle d’un coup cœurs et jambes.
Dans ces conditions difficiles, le fossé s’est encore creusé entre la masse des coureurs et «l’élite», qui, elle, bénéficie d’une assistance particulière, ce qui affadit pour le moins la notion d’aventure liée au trail. Au-delà de la frustration, c’est un malaise plus profond qu’on a ressenti : la discipline traverse une crise de croissance. Le trail, après dix ans de développement exponentiel, se trouve à la croisée des chemins entre courses d’élite et épreuves de masse, entre aventure sportive et professionnalisation. Ses valeurs originelles - aventure, équité solidarité - sont ébranlées. Et l’UTMB, événement phare de l’univers du trail, cristallise cette ambiguïté.
Venu des Etats-Unis, le trail - ou course nature sur sentiers en semi-autonomie - a débarqué en Europe à la fin des années 90. Mais, en 2003, lorsque l’Ultra-Trail du Mont-Blanc voit le jour à Chamonix, c’est encore une activité confidentielle. Dès la première édition, cette épreuve singulière forge sa légende. 700 pionniers affrontent une météo apocalyptique, 67 seulement franchissent la ligne d’arrivée. Le vainqueur, Dawa Sherpa, un Népalais qui travaille depuis peu à Genève comme maçon, devient aussitôt une icône : bouddhiste habitué à cavaler à plus de 3 000 mètres d’altitude, rôdé au froid glacial, il n’a rien d’un sportif standard et a puisé ses qualités dans la dureté de sa vie dans l’Himalaya. Comme tous les «finishers», il ne gagne qu’une veste : l’équité est la valeur cardinale du trail. Il n’y a ni primes ni prix sur l’UTMB, mais un parcours et des conditions identiques pour tous.«C’est un effort que l’on fait pour soi, pas contre les autres, souligne Michel Poletti, coureur et créateur, avec son épouse, de l’UTMB. On voit souvent des coureurs franchir ensemble la ligne d’arrivée.» Le mythe est né et, au fil des ans, les organisateurs qui croulent sous les demandes d’inscription, créent d’autres courses la même semaine à Chamonix.
Le trail séduit car il répond à l’envie de nature des coureurs d’asphalte : ils apprécient cette pratique plus ludique, moins codifiée et délivrée du chrono. Quant aux randonneurs, ils y trouvent une nouvelle stimulation. Et «l’ultra», au-delà du marathon, fascine. Pour le sociologue du sport Olivier Bessy, qui consacre une monographie à l’UTMB (1), outre «le dépaysement lié à l’immersion fusionnelle dans une nature montagnarde», on part à la «conquête de soi», on met à l’épreuve «ses ressources d’endurance et d’abnégation». Dans cette course où l’on peut marcher dès que la pente se raidit, la priorité n’est pas le classement : il s’agit d’aller au bout, de finir, pour entrer dans le cercle restreint de ceux qui l’ont fait.

Sac à dos bricolé et collant rose

En dix ans, l’engouement pour l’Ultra-Trail n’a fait que grandir, et les sentiers de montagne se sont emplis de coureurs. Dans les vitrines de Chamonix, les baskets, collants et bâtons évincent les tenues d’alpinisme ; les stages de trail se multiplient et l’UTMB est le premier événement sportivo-commercial de la vallée. Le phénomène fait tache d’huile : 1 800 courses organisées par an en France pour 400 000 pratiquants, et une floraison de «stations de trail» en moyenne montagne, avec parcours balisés et installations dédiées. Les équipementiers se frottent les mains : de Salomon à The North Face, d’Asics à Quechua, ils ont développé des gammes trail et voient leurs chiffres d’affaires s’emballer. Chaussures, vêtements techniques, sac à dos, montre GPS : le trailer s’avère bon consommateur. Les marques de l’outdoor, qui dynamisent leur image grâce au trail, se dotent de «teams» : des athlètes porte-drapeaux pour la marque qui «participent au développement des produits en les testant avant qu’ils sortent»,dit Tiziana di Gioia, responsable du team The North Face.
La bascule vers la «professionnalisation» date de 2008, et selon Philippe Billard, trailer et fondateur de la revue Ultrafondus, le symbole en est Kilian Jornet, le prodige catalan espagnol d’à peine 20 ans qui l’emporte cette année-là. Les deux années précédentes, Marco Olmo, quasi sexagénaire, avait franchi la ligne d’arrivée en vainqueur. Premier homme à remporter deux fois cette épreuve, aujourd’hui retraité depuis peu, il était à l’époque conducteur d’engins dans une carrière de ciment. Marco Olmo a découvert la course tardivement, à 27 ans. Avec son collant rose, ses chaussures de course en fin de vie, son sac à dos bricolé par ses soins, et malgré un palmarès impressionnant, le Piémontais n’attire pas les sponsors. Kilian Jornet, au contraire, est la vitrine idéale. Déjà champion de ski-alpinisme, il est habitué à courir en montagne depuis son enfance dans les Pyrénées, où ses parents gardaient un refuge.
Sponsorisé par Salomon, il dévale montagnes et glaciers comme un chamois et explose tous les chronos. L’année suivante, il réitère son exploit sur l’UTMB, qu’il remporte une troisième fois en 2011. «C’est le premier professionnel dans l’univers du trail, souligne Philippe Billard. A partir de là, le team Salomon s’est étoffé et les autres marques ont emboîté le pas.» Aujourd’hui, on compte une quarantaine de teams en France, regroupant environ 300 athlètes. Avec l’arrivée de Kilian Jornet, «Salomon a déringardisé l’image du coureur, confirme Serge Moro, coureur émérite et rédacteur en chef d’Esprit TrailLa marque a inventé un look de coureur et a exalté l’extrême dans des clips branchés.» En l’absence de la Fédération française d’athlétisme,«dépassée», «ce sont les marques qui organisent l’activité en proposant de nouveaux formats d’épreuves».

«Une vitrine pour les athlètes»

Aujourd’hui, dans le top 10 de l’UTMB, on ne trouve que des coureurs quasi-pro, appartenant à des teams et bénéficiant d’entraîneurs, de préparation et de matériel. L’épreuve est devenue une énorme machinerie, avec un million d’euros de budget. Et, après le défrichage aventureux des premières années, ce qui se joue aujourd’hui est la répartition des bénéfices engendrés par la discipline. Les marques et les athlètes souhaitent l’instauration de primes à l’inscription pour l’élite et de prix en argent pour les vainqueurs.
«Une course se fait connaître grâce à la présence de l’élite»,argumente Greg Vollet, coach du team Salomon. «L’UTMB est la meilleure vitrine pour les athlètes, mais ça n’a pas l’air de suffire aux marques», rétorque Michel Poletti. Les sportifs, eux, en ont marre de courir pour du beurre et d’être dépendants de leurs sponsors.«Aujourd’hui, pour entrer dans le top 10 de l’UTMB, il faut s’entraîner plus de vingt heures par semaine, aller en altitude, surveiller son alimentation, multiplier les déplacements au détriment de la vie familiale, explique Antoine Guillon, 42 ans, coureur du team Lafuma. Un investissement qu’on ne peut conjuguer avec un métier à plein temps.» «Les marques se gavent sur notre dos, affirme Sébastien Chaigneau, du team The North Face, qui, à 40 ans, est le seul trailer français pro. En 2009, j’ai terminé deuxième à l’UTMB et, à partir de là, c’est devenu invivable entre le travail, les événements auxquels mes sponsors me demandaient d’assister, mon entraînement, ma famille.»Depuis 2010, il a abandonné son travail grâce au budget que lui attribue The North Face et il a pris un agent pour négocier ses contrats et assurer son avenir.
Un traitement spécial pour les athlètes de haut niveau ? Michel Poletti, le fondateur de l’UTMB, rejette l’idée, et clame que «ce qui fait l’attrait de cette course, c’est l’équité entre tous les coureurs». Mais que reste-il de cette équité aujourd’hui sur l’Ultra-Trail du Mont-Blanc ? Photo Pascal Tournaire
(1) «The North Face Ultra-Trail du Mont-Blanc, un mythe, un territoire, des hommes», d’Olivier Bessy, Ed Le Petit Montagnard autour du Mont-Blanc, 2012.

la source : ICI

dimanche 16 septembre 2012

Hastrail 2012 52 km - Hastières : Classement, trace GPS, compte rendu et photos


Le lien vers la page facebook de l'Hastrail ou vous y trouverez les classements et les commentaires : ICI

La trace GPS : ICI ( attention il y a une sortie de piste à Braimont il faut prendre à gauche eu km 40 dans la pente ... :- ) )

Les photos : LA

voici le commentaire déposé sur la page FB de l'organisation :

"Bonjour J'ai découvert votre trail hier ( 52 km) je trouve qu'il a un fort potentiel beau parcours varié, technique joli etc etc, bonne organisation, belles infrastructures d'accueil, prix modique ( 13 €/52 km), bénévoles super sympas, bonne sécurité. Cependant un petit point à améliorer ( selon moi je n'ai pas la science infuse, et il faut croiser les avis), à compter du 30 ème km le balisage ne m'a pas semblé homogène, j'ai fait quelques sorties de pistes dont une du côté de Braimont ( voir mon erreur au 40 ème km) qui m'a coûté pas loin de 30 min à tourniquer nous avons été d'ailleurs 4 à faire la même faute, effectivement dans une montée il fallait prendre à gauche dans la pente et malheureusement pas de marque au sol au droit de la bifurcation ( quand on monte on a les yeux plutôt au sol) et quelques mètres plus loin il y avait une flèche pointant vers Braimont bien fraîche donc j'ai continué dans cette direction et malheureusement sur ce t

rajet il y avait encore du marquage semi effacé qui m'a encouragé à continuer, arrivé à Braimont une multitude de marque rose au sol m'ont encore fait tourner en rond ( moi et mes 3 collègues d'infortune qui avait la même erreur) finalement nous sommes retournés au km 40 et on a compris il y avait des rubalises dans la pente mais il fallait lever la tête pour les voir...ceci étant cela ne retire en rien à votre belle épreuve juste.

j'ai terminé le trail dans le doute je me suis posé souvent des questions à chaque birfucation. disons que ça a terni un peu ma fin de course c'est tout...

Voici les imperfections du balisage ( selon moi) : non homogène ( le trailer s'adapte à la densité du balisage) les étiquettes roses sont peu visibles , les rubalises pas toujours bien placées ( pas visible car dans la pente), et certaines bifurcations non marquées au sol ou auraient méritées un pré avis . Mais il est vrai que ça dépend de la complexité du terrain ( c'est pas si facile ! )et de la concentration de chacun j'ai ma part de responsabilité la dedans évidemment.

pour le reste ne changer rien c'était parfait merci à vous et merci aux bénévoles rencontrés super sympas "



Récit de course :

Hier Rendez vous  à Heer sur Meuse quelques km au dessus de Givet pour ce nouveau trail chez nos amis Belges, arrivé sur place le site est sympa  : le "Castel les sorbiers" est un beau domaine parfait pour une telle organisation. Pour cette première deux distances sont proposées : 52 - 25 km. Météo idéale ce matin une légère fraîcheur , je mettrai même les manchettes, dossard, briefing.Bing le départ est donné nous sommes une trentaine maxi sur le long, on commence par un 1er pétard  de 120 m D+ , le parcours est varié , technique et glissant , il a pas mal plu ces derniers jours dans le coin ce qui rend certaines descentes particulièrement piégeuse, je me cale entre 5 et 10 ème position. Il s'agit pour moi de faire une grosse sortie d'entrainement je me freine un peu et prend mon temps j'ai un bon tempo mais rien de plus il en ira ainsi pendant les 2 premières heures.
On alterne chemin du halage, traversée d'écluses, singles, traversée de pâturage, passages techniques : grimpées de cordes, courses dans les ronces descentes sur des plaques de roche locale bien humide "Ouups" c'est chaud... dans la première partie on longe souvent l'Hermeton petite rivière qui se jette dans la Meuse  le coin est splendide!
Ça continue 2,3 4 puis 9 on aura une quinzaine de pétards à gravir pour un total de 1700 m D+ effectif. Avec des passages assez techniques parfois aucune trace à travers les ronces ou petits singles en dévers qui te cassent bien les malléoles. 
Arrivé au km 30 commence la 1ère sortie de piste et "paf" me voila sur une  route heureusement des croix rouges m'indiquent de faire demi tour dommage il faut remonter 100 m.
Km 38 c'est le 2ème ravito le bénévole m'indique que les coureurs de tête sont à portée de fusil quelques minutes devant, les sensations étant particulièrement bonnes je me décide à accélérer et à jouer le coup vu ce qu'il reste à couvrir 12 km! Mais c'était sans compter sur la fausse route au km 40 ( voir ci dessus...) de retour sur le parcours je peste un peu c'est toujours frustrant ces histoires de balisage....
Je continue ma route après ce petit tour de manège à Braimont , j'ai retrouvé 3 compagnons que j'avais laissé derrière moi et qui ont , semble t'il commis la même erreur que moi...
Je termine d'un bon rythme mais le doute m'habite ( la moindre bifurcation m'interroge et me fait penser encore à un nouvel égarement : la c'est plus drôle!)  je fais encore une ou deux fausses routes il est vrai que certaines intersections sont plus compliquées que d'autre et le balisage un peu "light" surtout aux bifurcations. Les derniers km sont un poil moins agréables et plus à découvert mais ils permettent de dérouler un peu car le parcours était globalement assez technique.


Je termine en 6h03 un peu frustré par le final mais les imperfections font partie du jeu.



Je souligne le fort potentiel de ce trail  et l'attrait du parcours qui a tout pour bien grandir : super site, bonne sécurité, belles infrastructures et bien adaptées en dehors de la ville, ravitaillement bien placés et suffisants,bénévoles dévoués et gentils, bon accueil des organisateurs merci à eux  et aux bénévoles reste à corriger un poil le balisage ( c'est important).



A recommander



la Provinciale : marathon nature ( Mirwart - Saint Hubert) : résultats, classements , photos et compte rendu

Le classement du 25 et 46 km  : ICI
Les Photos : à venir
la trace GPS : par LA

Dimanche 9 Septembre 2012 ,  direction Mirwart à côté de Saint Hubert pour une petite sortie nature de 46 km, un petit échappatoire au programme de préparation des 100 km d'Amiens qui m'impose une certaine monotonie "bituminiale". 
Seconde participation pour moi , une épreuve que j'avais particulièrement appréciée en 2011
le commentaire que j'avais laissé sur le site de l'organisation à l'époque :


"Bonjour je ne connaisais pas cette épreuve mais elle semblait bien tentante à travers votre site. J'étais passé par Saint Hubert l'année dernière de retour d'un trail un peu plus au nord et déja le "coin" me semblait bien agréable. Je me suis décidé en fin de semaine et nous sommes venus de france ( avec Didier C) découvrir votre épreuve et Bingo. comme le souligne Didier R (ci dessous) organisation Tip Top ambiance chaleureuse familiale et très "trail", parcours magnifique rendu assez sélectif avec la boue ( mais c'est bien dans l'esprit), un balisage vraiment "nickel" je me suis pas posé de question une seule fois ( ça c'est rare!!!). je ne manquerai pas de faire publicité de votre publicité. Merci encore et chapeau aux organisateurs et aux nombreux bénévoles. A l'année prochaine"



cette année l'épreuve est le support des championnats de Belgique de trail running pour la petite distance, ce qui a conduit a allonger un peu le marathon soit 46 km. En fait cette course est plutôt un raid qu'un trail car il n'y a pas vraiment de difficulté technique et le dN+ est somme toute assez faible. Vous pouvez courir quasi tout le temps, ce qui est très intéressant en préparation routière d'ailleurs.

RDV sur place , de belles infrastructures sont à disposition comme d'habitude en Belgique, à contrario de 2011 ou c'était un déluge, la météo est au beau fixe la chaleur sera certainement présente dans le final...
Top départ dans la cour du château  nous sommes peut être 200 sur les 2 distances, le sens des 2 boucles est inversées tous les ans , la 1ère est commune avec le court ce qui permet de voir un peu de monde , nous voila parti la température est idéale les paysages environnants sympathiques pas mal de petits étangs ou autre , on souvent en forêt , pas de grosses difficultés techniques plutôt des relances et des longues montées ( bien usantes) le domaine provinciale de Mirwart vaut vraiment le détour , la 1ère boucle terminée et "rien vu passer" la seconde boucle ne changera en rien à la variété du parcours je continue d'apprécier l'endroit et seul au monde depuis l'entame et je ne reverrai personne hormis les bénévoles au ravitaillement ( tous les 5 km c'est du luxe on peut courir les mains dans les bouches) on m'annonce second à 10' derrière , pour éviter de réveiller cette tendinite qui m'a chatouiller cette semaine je ne ferai pas trop d'effort pour le rattraper. la chaleur est bien présente dans le final c'est même limite heureusement que les ravitos sont assez proches...
la ligne d'arrivée top 4h15 , une bonne douche ( chaude pour une fois) on discute le bout de "trail" avec quelques protagonistes , j'ai trouvé cette version un peu plus dure que l'année dernière certainement la chaleur des 2 dernières qui a pesé plus que les 4 km supplémentaires. Un balisage toujours aussi "nickel" ( c'est pas toujours le cas et aisé à mettre en place... d'ailleurs j'en ai fait l'expérience sur l'Hastrail  épreuve à fort potentiel mais qui doit progresser sur ce sujet car quand tu te paumes 3 ou 4 fois de suite tu doutes et c'est incorfotable psychologiquement comme situation et ça terni une peu le reste ). 
Merci à l'organistation , aux bénévoles ( forts sympathiques) pour cette belle matinée de sport . A recommander aux amoureux de la nature.

mercredi 5 septembre 2012

Les premières assises internationales du trail

J'ai découvert que des "assises" du trail venaient d'avoir lieu, voir l'article d'endurance mag sur le sujet : ICI.


Que faut il en penser ? Lobbies ou réelle volonté de cadrer une  situation qui commence à échapper à tout le monde vu le phénomène de mode et l'engouement actuel pour ce type de course.

Avec les dérives actuelles que l'on peut constater et les conséquences fâcheuses qui en découlent concernant l'état des lieux après course, l'état d'esprit "trail", l'argent, la sécurité, le toujours plus, les teams, l'arrivée des  médias, la position des fédérations etc; vaste sujet de réflexion non?


Je ne sais pas si le coureur "lambda" ( nous)  y était représenté, je n'en ai pas l'impression...



Ca ressemble plutôt à une bande d'amis qui cherchent à savoir comment ils vont se partager ( ou pas) le bon gros gâteau qui se présente à eux ?



 On est loin de l'esprit trail la ?



Attention je ne crache pas dans "la soupe " et ne dénigre point  l'élite ( celle du moment les Jornet, Sherpa , Hawcker etc) car ils méritent amplement ce qu'elles ont ( comparé au ratio gain pécunier/performance  d'autres sports qui eux sont pros ). C'est simplement le souhait de ne pas dénaturer le trail et dériver comme malheureusement d'autres sports et tomber dans les dogmes du sport "business" au détriment des petites organisations qui sont aux antipodes  de tous ces fanfarons...



je suis un doux rêveur non ? Car ça sent l'inéductable à plein nez toute cette affaire? espérons que les "poireaux" soient écoutés et entendus dans cette affaire....



je vous laisse réfléchir sur le sujet.



à bientôt sur les sentiers.


dimanche 2 septembre 2012

Marathon nature la " Provinciale" dimanche 9 Septembre

Bonsoir,
 je retourne à cette épreuve que j'avais trouvée très sympathique avec un parcours somme toute roulant mais très joli en 2 boucles  , un balisage tip top des organisateurs et des bénévoles aux petits soins et une bonne ambiance, un peu confidentielle comme je les apprécie.
Ce marathon nature ( assez proche d'un trail) est disputé à Mirwart très proche de Saint Hubert    en Belgique.
"La forêt domaniale et le château de Mirwart sont deux curiosités touristiques de ce petit village ardennais". Cour du Chateaux ou le départ sera donné.

le site de l'organisation : ICI


les 2 boucles :








dimanche 26 août 2012

Les 100 km de la Somme ( Amiens le 13 Octobre 2012) en point de mire

Ce n'est pas du trail , mais faute d'UTMB cette année ou autre GRP, Infernal des vosges et j'en passe et des meilleurs. J'avais ciblé les 100 km de Millau course mythique qui me titillait depuis quelques temps... Bon , des incompatibilités de planning m'ont finalement fait renoncer décidément Millau n'est pas pour moi. ..
C'est donc du côté d'Amiens que j'irais tenter de manger les 100 bornes d'une traite ce sera mon 1er 100 km route ( il est vrai que j'ai déja fait plus en Montagne une fois ou deux, mais sur route c'est tellement  différent).

le lien vers le site de l'organisation : ICI

Amiens c'est la ville ou j'ai fait mes études ce sera comme un retour aux sources, évidemment je vais m'y préparer, peut être en suivant un programme concocté par un master ( s'il me convient :-) mais aussi en allant participer à quelques trails ici ou la histoire de m'aérer un peu car  , bien qu'appéréciant la route je ne me vois pas me préparer à 100 % sur bitume! J'irais donc sur des trails mais plutôt roulant , ça tombe bien il y en a quelques uns en septembre :

Mirwart le 08/09 et Hastrail le 15/09 "PIL POIL"

Bonne rentrée à tous

mercredi 22 août 2012

Quelques Trails en Belgique au mois de Septembre 2012


Si vous avez besoin de vous aérer les WE de Septembre ou la météo est souvent agréable ( ou pas :-(  ) et que vous appréciez les " petites" organisations ( ce n'est pas péjoratif :-) au contraire ) .Voici en Vrac quelques trails en Belgique qui m'ont l'air pas mal.

Dimanche 09 Septembre :

Trail la porte des Ardennes à Seraing - 33 km  assez roulant suivant le profil donné ( jamais fait), le lien : ICI

Trail la Provinciale à Mirwart -46 km 1500 m D+ ( excellent souvenir 2011 - bon balisage, confidentiel et  convivial),le lien : ICI

Dimanche 15 Septembre:

Trail l'Hastrail à  Heer sur Meu se (proximité d' hastière) :  1643M D+ 52km (15 côtes - 1ère édition), le lien vers la page FB:  LA

Samedi 29  Septembre :

Trail des hautes fagnes à  xoffraix 37 km 1700 D+ ( jamais fait mais c'est les hautes fagnes sur ce que j'en ai vu au GTLC 2012 c'est magnifique et parfois assez technique...), le lien : ICI

samedi 11 août 2012

Hommage à un grand monsieur : Stéphane Laidié nous a quitté



Je n'aurais jamais voulu écrire ce Post mais je tenais à rendre hommage à Stéphane.



C'est avec une immense tristesse que j'ai appris la disparition brutale et tragique de Stéphane jeudi 9 Aout en fin d'après midi.

Stéphane avec qui j'avais fait connaissance en parcourant les sentiers de l'Ardennes Méga Trail en 2010, Stéphane un des co-fondateurs et coordonnateur de cette belle épreuve était un réel passionné de Trail et de sports en général. Je conserverai  gravé en mémoire sa passion , sa gentillesse et tous ses échanges sur les sentiers de l'AMT 2010-2011-2012, la CCC 2011 la Bouillonante , etc; Et une toute dernière fois sur la ligne de départ de l'AMT 2012, ou il m'avait laissé entendre que je serai le bienvenu dans leur équipe : "avec plaisir" lui ai je répondu....
L'AMT  est d'ailleurs bien à l'image de ce qu'était Stéphane...Ultra trailer agguerri il était à la veille de l'UTMB...
Son départ  va laisser un Abysse... Je suis très touché, c'est  si précoce, comme beaucoup de trailers ardennais et d'ailleurs qui l'ont cotoyés un jour ou plus, c'est quelqu'un qui ne laissait vraiment pas indifférent tellement il vibrait pour sa Passion.


 Toutes mes pensées se dirigent vers sa famille et ses proches. Une pensée particulière à DUF et Bruno C pour qui ce départ précipité  doit être particulièrement douloureux.





Merci pour tout ce que tu as donné.



Vincent


samedi 28 juillet 2012

La "6000 D" 2012 Ultra Trail la Plagne : Photos

Je suis allé me promener sur le parcours au milieu des trailers j'en ai profiter ( comme je ne courrais pas) pour faire quelques photos en vrac : ICI

lundi 23 juillet 2012

Ultra Tour du Beaufortain 2012 : résultats, classements, photos et compte rendu d'un périple en haute altitude

Un Terrible et Beau (fortain) parcours.


la trace GPS :  ICI
le classement c'est ICI ou LA

des photos  ICI

Pas moins de 10 cols à plus  de 2000 m, 103 km et 6200 m D+ pour un périple de plus de 20 heures des souvenirs plein la tête un peu de souffrance aussi mais c'est le prix à payer pour en être non ? 
Difficille de sortir un endroit en particulier tellement le massif du Beaufortain est somptueux : peut être le passsage en crête sur le secteur du col du bonhomme avec une vue complétement dégagée en présence d'une quinzaine de bouquetins qui m'a vraiment couper le souffle.
Un ultra très montagnard et technique sur lequel au final j'aurai beaucoup appris...

Pour le reste du récit ce sera dès la fin des vacances , promis :-).

un grand bravo à Christophe qui faisait partie du périple arrivé la veille par le train à 14h00, Bigre! et finisher malgré son manque de fraîcheur évident : chapeau!


vendredi 13 juillet 2012

The Barkley Marathons - 100 Mile Run

Elle fait partie des aventures  ou il n'y a rien à gagner hormis de la sueur du sang et des larmes :

L’idée de cette course est venue de l’évasion de prison sur ces lieux, le 10 juin 1977, de James Earl Ray, le meurtrier de Martin Luther King, repris après 54 heures de cavale et seulement huit miles (12,8 km) parcourus. «Un homme a entendu cela et a pensé: je dois voir les lieux», explique The Believer à propos du fondateur Gary Cantrell, alias «Laz», qui a surnommé le marathon «The Race That Eats Its Young»(«la course qui dévore ses enfants»).
En cause, l’absence de sentier, une forte déclivité, une végétation gênante, un petit tunnel rempli d’eau, de rats et de serpents et surtout une longueur évaluée entre 100 et 130 miles (160 à 208 km) le long de cinq boucles de circuit. Sans oublier que tous les concurrents sont forcés d'emmener leur boussole, parce qu'il est très facile de se perdre.
Et pour courir cela, il faut se battre, puisque «Laz» demande à ceux qui veulent faire partie des 35 heureux élus, en plus de payer un droit d’admission de 1,60 dollar, d’écrire un essai sur le sujet «Pourquoi je devrais être autorisé à courir le Barkley». Une exigence littéraire qui colle bien à un autre attribut de la course, sa chasse aux trésors: le long du parcours sont placés dix livres aux titres réconfortants (Les Chasses du comte Zaroff, Death by Misadventure, A Time to Die ou Au cœur des ténèbres), dont les coureurs doivent arracher la page qui correspond à leur dossard.

C'est bien une autre planète allez voir ICI




ULTRA TOUR DU BEAUFORTAIN 2012 ( Queige)

la petite escapade à travers le massifs du Beaufortain c'est pour Samedi 21 Juillet.
L'occasion de découvrir la région pour 103 km - 6200m D+ avec 10 cols à gravir et surtout des points de vue magnifiques sans aucun doute.
A priori Ultra Trail très sauvage, très technique et très confidentiel tout comme je les aime.

pour vous faire une petite idée allez voir par par LA


Le massif du Beaufortin

1. Petite présentation

Situé tout près du Massif du Mt Blanc, le Beaufortin fait parti  des massifs centraux des Alpes. Son altitude ne dépasse pas les 3000 m. Dans sa partie méridionale le massif est très accessible alors que sa partie septentrionale permet de retrouver des sites presque sauvages. La pratique de la rando en hiver est rendu agréable par un relief régulier. Une seule aiguille est remarquable la Pierre Menta. On remarquera que ce massif ne possède aucun glacier. En revanche on rencontre de nombreux lacs.

2. Les cartes du massif

IGN TOP 25 - 3532 OT

3. Les dix sommets

2 999 mLe Roignais2 759 mPointe de Presset
2 974 mPointe de la Combe Neuve2 736 mLa Grande Parei
2 890 mAiguille de la Nova2 720 mPointe Motte
2 889 mAiguille du Grand Fond2 711 mPierre Menta
2 881 mLa Terrasse2 686 mLe Grand Mont

dimanche 8 juillet 2012

Trail des tordus 2012 ( Verzenay) : Résultats et classements, Trace GPS, photos et compte rendu

les résultats des 3 courses : ICI
le trace GPS du 46 km : ICI
Des photos  par Eric : ICI
D'autres photos sur le site de L'EFSRA : ICI
plus de 1600 photos : ICI
Compte rendu :

6 h du mat départ pour Verzenay il pleut à " drache" faut vraiment en vouloir pour aller crapahuter sous ce déluge! On verra bien sur place c'est au Sud de la région après tout cette montagne de Reims.
Arrivé sur place joli petit village vigneron au pied des coteaux et de la fameuse montagne de Reims.
Quelques noms alléchants des sites à contempler sur le parcours  : le Moulin et le Phare de Verzenay, le Faux de Verzy et l'Arboxygène. L'occassion de discuter un peu avant le départ avec Fabien, Michel, Frédéric et quelques autres trailers venus ce matin. Trois  distances sont proposées : 12-22-46km le départ du long étant donné à 8h pour une 1ère boucle de 24 km pour enchaîner ensuite avec une  boucle de 22 km identique à  celle du parcours de 22km.
8h00 départ de la course nous sommes à peu près 150 à s'élancer, une semaine après l'AMT c'est sans prétention que je m'élance en queue de peloton histoire de faire une dernière grosse séance avant l'Ultra Tour du Beaufortain programmé le 21 Juillet :

http://www.youtube.com/watch?v=Wnai35hC9Vk

Les premiers km sans échauffement sont particulièrement compliqués j'ai les quadriceps en feu ! Certainement l'AMT + les manchons de compression neufs ? Je ne suis pas loin de jeter l'éponge à 40 km de l'arrivée... km 7 nous entrons dans la forêt après un long rallye un peu ennuyeux dans les vignes ( ce sera le seul petit bémol) , bizarrement mes cuisses ne me chantent plus la "mélodie" de l'AMT... Serait ce mental ?
A noter que la pluie a cessé au moment du départ, comme quoi....Le parcours est varié , assez roulant, ludique et assez boueux voire plus par endroit,  nous sommes la plupart du temps en forêt on alterne du chemin large au single bien souple , puis parfois la tranchée boueuse qui ne ressemble à rien !les km s’enchaînent je ne met pas dans le rouge. Fin du 1er tour : km 24, on repasse par le départ on se retrouve à découvert au milieu des vignes : il fait chaud ( eh oui c'était possible aujourd'hui : les absents ont toujours tort :-) ). Les sensations sont bonnes un léger manque de force de temps en temps,  rien de plus normal vu la " bricole" effectuée Samedi dernier.
 Je remonte pas mal de coureurs  du long je navigue vers la 20-24ème place et je reprend les trailers du court et c'est la que commence le slalom spécial pendant 10 km une file continue de coureur sur le parcours , c'est sympa on n'est pas tout seul :-). Petit  bémol : le terrain est complètement boueux et défoncé par ce troupeau de trailers ( à peu près 400 sur le 22 sont devant moi). Par moment c'est de la "soupe" de boue sous nos pieds, en montant les 3 " pétards" de la seconde boucle j'ai eu l'impression d'être au milieu d'un troupeau de canards qui pataugeaient dans une "gangue" boueuse : 2 pas devant et 3  pas en arrière  :-).
 Slalom spécial dans les bosses , hors piste c'est sympa comme truc, j'essaie de ne pas tomber jusqu'à ce qu'un ou 2 de nos amis trailers hésitent, tergiversent un peu plus que les autres à mon passage et plouf sur le dos les fesses dans la boue : bofbof , pas de bobo  mais ça colle, il en sera ainsi jusqu'au km 38 soit 10 km de rallye ! Ceci étant le parcours est vraiment sympa pas mal de forêt je m'attendais à courir beaucoup dans les vignes allez 10- 15 km maxi / 46 km avec des sites assez surprenants  : un phare  et un moulin au beau milieu des vignes : belles cartes postales. Le parcours est exigeant avec cette boue , quelques descentes limite "casse- croûte" , finalement km 43 on ressort du bois je vois le moulin que l'on admire une seconde fois, la ligne  est proche. J'ai remonté pas mal de place au classement ( les trailers du 46 avait un ruban violet pour pouvoir se repérer) je dois être vers la 15ème place peut être. L'arrivée franchie voila une bien belle sortie  sur ce trail des tordus que je voulais reconnaître : une riche idée un vrai bon trail, bien organisé, bien balisé, varié, exigeant , un poil roulant ( pour moi :-) ), très joli avec de biens beaux sites vraiment à recommander. Finalement hormis les 7 km du départ la forme était la, j'ai fait la seconde boucle en moins de 2 h contre 2 h14 pour la 1ère! Pour le fun je termine 9 ème et 2ème V1  un peu surpris quand même vu le départ  et l'AMT du WE dernier.

Vraiment Bon ce "TORDU" Merci Jean Luc et les autres.

RDV le 21 Juillet à queige à 3h du mat pour l'UTB 2012

samedi 7 juillet 2012

Trail des tordus à Verzenay ( montagne de Reims)

Dimanche 8 juillet 2012 : en perspective de LUltra Tour du Beaufortain, petite sortie découverte et de récupération dominicale, chez nos amis voisins marnais à Verzenay au pied de la montagne de Reims. Le parcours a l'air sympa entre vignes et forêts avec pas mal de sites atypiques sur le parcours.
Cet évènement commence à prendre de l'ampleur plus de 800 Trailers sur l'ensemble des épreuves annoncés 3 distances trail ( 14-22-46 km)  et des randonnées.

le lien vers le site de l'organisation : ICI

RDV demain 8h00 à Verzenay

dimanche 1 juillet 2012

Ardennes Méga Trail 2012 : Récit d'un rêve en vert , résultats classements et photos


Les résultats:

Classements Roc la Tour  : ICI
Classements Ardennes Méga Trail : ICI
Tous les classements détaillés par catégorie : LA

Les photos :

les 1ère photos sur le site "Mika courir" : ICI
d'autres photos proposées par Gérard : ICI
encore des photos de TIN : ICI
beaucoup d'autres photos par Julien : ICI
encore des photos sur RUNHAPPY par Brooks : ICI

Les vidéos :

reportage sur Ardennes TV : LA

La trace GPS : ICI


Récit d'un rêve en "vert" :



Samedi 30 Juin 2012 c'est la 3ème édition de cet Ultra Trail Ardennais et autant de participations pour moi.

L'AMT, cette  épreuve m'ayant fait "plonger" dans l'Ultra est ma course de coeur, normal c'est un peu notre course nous les Trailers Ardennais ( merci encore aux instigateurs qui ont eu cette idée et surtout la volonté et le courage  de réaliser ce rêve en vert ), parcours très exigeant, cassant et en semi autonomie tout ça étant bien conforme à l'esprit trail aux caractères ardennais.
Après une nuit de 2h30-3h00 réveil un peu délicat et direction Hautes Rivières à travers la brume.
Arrivé sur place on se prépare, on taille la "bavette" avec tous les amis trailers ( la liste commence à être longue pour tous les citer :-) ), la pression monte 700 Trailers sont au RDV, perso l'AMT est un objectif pour moi cette année, je ressens un poil de pression ce qui n'est pas courant bon on rigole un peu et ça passe.
Côté Parcours on nous propose ( pour atteindre  les 3 points UTMB) 8 km et 800 m D+ supplémentaires, avec la suppression de la boucle du Saut Thibault remplacée par un crochet du côté des Dames de Meuse suivi de la mythique montée du mont  Malgré tout, la météo aidant le parcours s'annonce boueux et surtout piégeux avec une végétation dru masquant racines ou autres morceaux de schistes bien humides...
L'organisation semble toujours bien huilée, mais on sent que ça monte d'un ton cette année avec ces 700 participants l'AMT passe dans la catégorie des "gros" trail , battre la  mesure ne doit pas être une mince affaire, mais encore une fois pas de fausse note : Bravo.
Le départ est donné une petite boucle à l'opposé du départ pour étirer le gros peloton et on attaque la 1ère montée, le temps est brumeux les sensations ne sont pas extraordinaires ( normal après 4-5 jours d'inactivité sportive?) départ plus rapide que l'année dernière ou j'avais laissé plus de 20 min  au CP1 d'Haulmé, 1ère partie effectuée avec Michael D qui vient chercher ses  3 pts UTMB, on passe le col du loup , puis l'Arborétum, la plateforme du Liry, descente vers la fontaine Ruha ( très piégieuse : Cédric F un ami trailer doit s'en souvenir d'ailleurs puisqu'il a chuté dans les ronces à cet endroit) . CP1 Haulmé :  1 h 45 comme prévu , un ptit bonjour à Michel D transformé en bénévole pour l’occasion, nous sommes pas mal encouragés c'est sympa et ça fait du bien.
La présence des trailers du RLT me gêne un peu j'ai peur d'être embarqué malgré moi je fais abstraction mais c'est sympa aussi d'avoir du monde sur le parcours j'en profite pour discuter un peu au passage et donne quelques indications  à ceux qui ne connaissent pas le parcours. Le "pétard" de Tournavaux, les 4 fils aymons , Bogny passage dans une usine en pleine activité : surprenante nouveauté qui caractérise bien le secteur, vient ensuite  la Montée de l'Herminage nos supportrices sont pleines d'énergie la roche de l'hermitage se faisant l'écho de leurs encouragements.
 Passage dans le tunnel on marche au hasard et un peu dans la vase à la sortie... Michael ayant un tendon douloureux décide de lever le pied on est sur des bases de plus de 8km/ h c'est rapide je m'étais fixé 7,5 de moyenne  : je doute un peu de plus que je me prend  un coup de mou on verra.
Judicael C me passe dans la montée de l'hermitage d'un bon rythme je prend le Wagon et reste calé 50 - 100 m  derrière lui, il est impressionnant: il envoie du lourd! km 35 il fait chaud:  on commence à reprendre du monde , surprise on passe H.Binet qui n'a pas l'air au mieux.
Ravito de  la petite commune , montée de Madagscar Michel D transformé cette fois en  reporter bien planqué au milieu de la côte , cette montée fait mal : 50% sur 400 m je gère la montée , Michel me raille un peu " ça serait bien avec les bâtons"... je monte en pas chassé à l'instar d'un crabe c'est particulier mais assez efficace. Ouf en haut les cuisses sont marquées : elle laisse des traces cette la! et elle peut faire très mal. Descente en rappel avec les cordes vers  laifour vraiment technique et génial ce passage un vrai régal, traversée de Laifour en plein "cagnat", bien encouragé par Vanessa postée la, un coup de mou dans cette ascension me rappelle la difficulté de cette épreuve ou toute euphorie peut laisser place à de sacré baisse de régime, bon on s'est préparé à ça non?
Ravito d'Anchamps : surprise M.A Janody est la je me pose des questions la car on est pas dans la même catégorie ! Début de l'ascension du Malgré Tout en pleine chaleur j'ai le crane qui va exploser on est dans le dur je reprend M.A Janody et profite du moment pour discuter avec lui, il me dit qu'il n'est pas au mieux car il n'aime pas la chaleur, je grimpe toujours au rythme fixé pour les ascensions . Le sommet passé : la course commence !  La  stratégie fixée étant de passer correctement le malgré tout et de profiter de le  portion Malgré Tout -> bas de la Lyre ( pied de l'ascension vers Roc la tour)  plus roulante pour accélérer un peu ou au moins garder le rythme, je m'y tiens je reprends pas mal de trailers : M. Lettellier  : je viens de passer le top 3  de 2011! je prend confiance et me dis que je peux peut être aller chercher une place:  je prend des risques. je reprend aussi G. Berton  avec qui je fais quelques km il n'a pas l'air au mieux et coure par ac-coup  ce qui ne me convient pas du tout :  je vais me griller. Finalement il lâche dans une longue descente , km 60 je rejoins un gars impressionnant physiquement mais  qui m'indique être  malade et content de me voir on fait le relais jusqu'au ravito des Hauts Buttés ensemble, très sympa et ça fait du bien à ce moment, cette portion qui aurait du être roulante est finalement usante car particulièrement boueuse , fallait pas être mal à cet endroit car le note a du être salée...
Les Hauts Buttés, on m'annonce 5 ème je suis très encouragé ( l'avantage de courir à la maison)  je n'y crois pas ça commence à être dur ( "Bin" on est la pour ça aussi  non ?) . Au passage les bénévoles sont toujours aussi gentils et nombreux il y en avait pas mal postés sur le parcours.
 Pied de l'ascension du Roc la Tour je longe la Lyre j'en profite pour m'arroser le crane faut gérer cette ascension à la fois  technique mais pas trop pentue juste  assez pour ne pas pouvoir courir tout le temps surtout après 70 km. Roc la tour en vue pas mal de monde en haut du rocher un petit bisou à ma fille au passage. A cet endroit je sais que c'est quasi bon km 75, plus que les Corpias et  Champ Bernard à passer ( pour l’anecdote j'avais oublié les ruines du Chateau de Linchamps : je suis impardonnable non ? ). Descente vers la roche aux Corpias celle la elle peut te  griller les "quadris" si tu mets les "gazs"  donc "molo" ,  montée des échelles un peu laborieux mais ça passe.
 Passerelle de Naux ultime  ravito km 80, il reste 8-10 km car pas de traversée de Semoy cette année je suis renseigné sur les écarts devant c'est trop loin et derrière aussi je décide ( pour une fois) de gérer ça tranquillement montée du Champ Bernard puis direction les fameuses ruines du château de Linchamps que j'avais oublié ou c'est assez technique mais magnifique. Ce passage est un endroit très particulier de la course c'est un autre monde ici tu sais que tu es finisher ( sauf accident), tu perçois clairement les sons des micros du speaker qui anime la ligne d'arrivée : c'est indescriptible et  indélébile!
 Descente sur hautes rivières arrivé dans le village je m'égare pour la 1ère fois de la journée : "faut le faire" , je retrouve mon chemin il fallait longer la semoy  , passage de la ligne : 5 ème place  Inespérée pour moi vu le plateau de départ, comme quoi c'est jamais joué d'avance sur l'Ultra!
Edition somptueuse cette année tout y était le parcours les modifications apportées ont durcies le parcours, boueux, chaleur , passages ludiques, atypiques et légendaires, un gros peloton , départ groupé des 2 courses ( un peu perturbant d'ailleurs mais beaucoup d'avantage notamment de pouvoir bifurquer sur le "petit"  au km 30). Un coktail de sensations extraordinaires, entre l'effort physique, la beauté des sites, la nature tout simplement , l'esprit de la course et des participants et l'introspection que procure l'ultra trail.



Encore une belle 'occassion d'échanger avec tous les crapahuteurs de la région et d'ailleurs.



Merci à tous pour les encouragements que vous m'avez donné ils m'ont porté et  particulièrement touché.



Merci à toute l'équipe de l'AMT.