dimanche 30 septembre 2012

Trail des Hautes Fagnes 2012 : résultats et classements

Support du championnat de Belgique de trail ( il me semble car je m'y perd un peu avec tous ces championnats de trail en Belgique cette année...)  les résultats c'est ICI

Spartathlon 2012 : le classement

Une édition qui avait l'air encore plus corsée que d'habitude vu les chronos et le nombre de finishers.
Rien que de s'aligner est déjà un exploit en soi.
Elisabeth Hawker 3 ème au scratch nous confirme qu'elle est hors norme et qu'elle est aussi "tout terrain".

le classement : ICI

100 km de Millau 2012 : résultats , classements et photos

Triplé gagnant pour Michael BOCH cette année !

Course Mythique à laquelle j'aurais du participer cette année mais bon... ce sera Amiens pour moi.

* bravo à A Hayetine ( vainqueur de  l'Ardennes Méga Trail 2012) qui se classe 7ème et aussi B.Goffette qui fait 13.

les résultats ICI
le classement provisoire : ICI
le classement définitif : ICI
les photos : LA 

jeudi 27 septembre 2012

Trévires Night Trail : trail de nuit à Virton

A noter sur vos agendas un nouveau trail de nuit le Vendredi 14 Décembre 2012 à Virton, 2 distances 15 ou 30 km.

le site de l'organisation : ICI

des infos aussi : LA


mardi 25 septembre 2012

Ultra-Trail du Mont-Blanc. Le business en pleine ascension


Pour continuer à réfléchir A l'esprit Trail ci dessous un article trouvé sur le site de liberation

GRAND ANGLE Neuf ans après sa création, cette extravagante course d’altitude souffre d’une crise de croissance : les valeurs d’aventure et d’équité vont-elles être balayées par la professionnalisation de l’épreuve ?

Par ELIANE PATRIARCA Envoyée spéciale à Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie)
Devant la petite église de Chamonix, le raz-de-marée coloré est prêt à déferler. Conquest of Paradise, la musique de Vangelis, résonne dans la ville. Bâtons arrimés sur les petits sacs à dos, bidons fixés aux épaules, shorts ou collants et vestes imperméables, lampes frontales déjà calées sur les bonnets, ils sont 2 400 venus d’une soixantaine de pays à attendre que soit donné le départ de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc en ce vendredi 31 août. L’UTMB est une course à pied extravagante qui gravite autour du toit de l’Europe, enchaîne 169 kilomètres entre la France, la Suisse, l’Italie, et dix cols à plus de 2 000 mètres d’altitude. Une boucle qu’un randonneur parcourt en une semaine, que les meilleurs coureurs du trail avalent en moins de vingt et une heures et les derniers en quarante-six heures au plus. Chaque année, c’est avec la chair de poule qu’on assiste au départ du flot des coureurs : on les sait partis pour deux jours et deux nuits dans la montagne, on connaît ces rêves qui les ont motivés à s’entraîner depuis un an pour cette aventure.

Boue, froid, pluie battante

Mais cette année, pour la dixième édition, la magie n’opère pas. Ni le mythe - le tour du Mont-Blanc - ni l’extrême ne sont au rendez-vous : la météo hivernale - pluie, neige et brouillard - a conduit les organisateurs à réduire le parcours à «seulement» 100 kilomètres et 5 800 mètres de dénivelé, le tout en fond de vallée et du seul côté français du massif. Plus rien d’épique donc, et une course qui va ressembler à tant d’autres.
D’ailleurs, les favoris n’ont même pas pris le départ. Les autres vont devoir lutter pour ne pas abandonner malgré la pluie battante, les sentiers transformés en torrents de boue, le froid, le parcours ennuyeux et surtout l’absence des moments sublimes qui font d’ordinaire le sel de cette course, quand, après la nuit glaciale, surgissent, dans le ciel bleu foncé, l’aiguille noire de Peuterey, le mont Blanc de Courmayeur, le glacier de la Brenva ; quand la lumière du jour commence à recolorer le paysage, rosit les Grandes Jorasses et regonfle d’un coup cœurs et jambes.
Dans ces conditions difficiles, le fossé s’est encore creusé entre la masse des coureurs et «l’élite», qui, elle, bénéficie d’une assistance particulière, ce qui affadit pour le moins la notion d’aventure liée au trail. Au-delà de la frustration, c’est un malaise plus profond qu’on a ressenti : la discipline traverse une crise de croissance. Le trail, après dix ans de développement exponentiel, se trouve à la croisée des chemins entre courses d’élite et épreuves de masse, entre aventure sportive et professionnalisation. Ses valeurs originelles - aventure, équité solidarité - sont ébranlées. Et l’UTMB, événement phare de l’univers du trail, cristallise cette ambiguïté.
Venu des Etats-Unis, le trail - ou course nature sur sentiers en semi-autonomie - a débarqué en Europe à la fin des années 90. Mais, en 2003, lorsque l’Ultra-Trail du Mont-Blanc voit le jour à Chamonix, c’est encore une activité confidentielle. Dès la première édition, cette épreuve singulière forge sa légende. 700 pionniers affrontent une météo apocalyptique, 67 seulement franchissent la ligne d’arrivée. Le vainqueur, Dawa Sherpa, un Népalais qui travaille depuis peu à Genève comme maçon, devient aussitôt une icône : bouddhiste habitué à cavaler à plus de 3 000 mètres d’altitude, rôdé au froid glacial, il n’a rien d’un sportif standard et a puisé ses qualités dans la dureté de sa vie dans l’Himalaya. Comme tous les «finishers», il ne gagne qu’une veste : l’équité est la valeur cardinale du trail. Il n’y a ni primes ni prix sur l’UTMB, mais un parcours et des conditions identiques pour tous.«C’est un effort que l’on fait pour soi, pas contre les autres, souligne Michel Poletti, coureur et créateur, avec son épouse, de l’UTMB. On voit souvent des coureurs franchir ensemble la ligne d’arrivée.» Le mythe est né et, au fil des ans, les organisateurs qui croulent sous les demandes d’inscription, créent d’autres courses la même semaine à Chamonix.
Le trail séduit car il répond à l’envie de nature des coureurs d’asphalte : ils apprécient cette pratique plus ludique, moins codifiée et délivrée du chrono. Quant aux randonneurs, ils y trouvent une nouvelle stimulation. Et «l’ultra», au-delà du marathon, fascine. Pour le sociologue du sport Olivier Bessy, qui consacre une monographie à l’UTMB (1), outre «le dépaysement lié à l’immersion fusionnelle dans une nature montagnarde», on part à la «conquête de soi», on met à l’épreuve «ses ressources d’endurance et d’abnégation». Dans cette course où l’on peut marcher dès que la pente se raidit, la priorité n’est pas le classement : il s’agit d’aller au bout, de finir, pour entrer dans le cercle restreint de ceux qui l’ont fait.

Sac à dos bricolé et collant rose

En dix ans, l’engouement pour l’Ultra-Trail n’a fait que grandir, et les sentiers de montagne se sont emplis de coureurs. Dans les vitrines de Chamonix, les baskets, collants et bâtons évincent les tenues d’alpinisme ; les stages de trail se multiplient et l’UTMB est le premier événement sportivo-commercial de la vallée. Le phénomène fait tache d’huile : 1 800 courses organisées par an en France pour 400 000 pratiquants, et une floraison de «stations de trail» en moyenne montagne, avec parcours balisés et installations dédiées. Les équipementiers se frottent les mains : de Salomon à The North Face, d’Asics à Quechua, ils ont développé des gammes trail et voient leurs chiffres d’affaires s’emballer. Chaussures, vêtements techniques, sac à dos, montre GPS : le trailer s’avère bon consommateur. Les marques de l’outdoor, qui dynamisent leur image grâce au trail, se dotent de «teams» : des athlètes porte-drapeaux pour la marque qui «participent au développement des produits en les testant avant qu’ils sortent»,dit Tiziana di Gioia, responsable du team The North Face.
La bascule vers la «professionnalisation» date de 2008, et selon Philippe Billard, trailer et fondateur de la revue Ultrafondus, le symbole en est Kilian Jornet, le prodige catalan espagnol d’à peine 20 ans qui l’emporte cette année-là. Les deux années précédentes, Marco Olmo, quasi sexagénaire, avait franchi la ligne d’arrivée en vainqueur. Premier homme à remporter deux fois cette épreuve, aujourd’hui retraité depuis peu, il était à l’époque conducteur d’engins dans une carrière de ciment. Marco Olmo a découvert la course tardivement, à 27 ans. Avec son collant rose, ses chaussures de course en fin de vie, son sac à dos bricolé par ses soins, et malgré un palmarès impressionnant, le Piémontais n’attire pas les sponsors. Kilian Jornet, au contraire, est la vitrine idéale. Déjà champion de ski-alpinisme, il est habitué à courir en montagne depuis son enfance dans les Pyrénées, où ses parents gardaient un refuge.
Sponsorisé par Salomon, il dévale montagnes et glaciers comme un chamois et explose tous les chronos. L’année suivante, il réitère son exploit sur l’UTMB, qu’il remporte une troisième fois en 2011. «C’est le premier professionnel dans l’univers du trail, souligne Philippe Billard. A partir de là, le team Salomon s’est étoffé et les autres marques ont emboîté le pas.» Aujourd’hui, on compte une quarantaine de teams en France, regroupant environ 300 athlètes. Avec l’arrivée de Kilian Jornet, «Salomon a déringardisé l’image du coureur, confirme Serge Moro, coureur émérite et rédacteur en chef d’Esprit TrailLa marque a inventé un look de coureur et a exalté l’extrême dans des clips branchés.» En l’absence de la Fédération française d’athlétisme,«dépassée», «ce sont les marques qui organisent l’activité en proposant de nouveaux formats d’épreuves».

«Une vitrine pour les athlètes»

Aujourd’hui, dans le top 10 de l’UTMB, on ne trouve que des coureurs quasi-pro, appartenant à des teams et bénéficiant d’entraîneurs, de préparation et de matériel. L’épreuve est devenue une énorme machinerie, avec un million d’euros de budget. Et, après le défrichage aventureux des premières années, ce qui se joue aujourd’hui est la répartition des bénéfices engendrés par la discipline. Les marques et les athlètes souhaitent l’instauration de primes à l’inscription pour l’élite et de prix en argent pour les vainqueurs.
«Une course se fait connaître grâce à la présence de l’élite»,argumente Greg Vollet, coach du team Salomon. «L’UTMB est la meilleure vitrine pour les athlètes, mais ça n’a pas l’air de suffire aux marques», rétorque Michel Poletti. Les sportifs, eux, en ont marre de courir pour du beurre et d’être dépendants de leurs sponsors.«Aujourd’hui, pour entrer dans le top 10 de l’UTMB, il faut s’entraîner plus de vingt heures par semaine, aller en altitude, surveiller son alimentation, multiplier les déplacements au détriment de la vie familiale, explique Antoine Guillon, 42 ans, coureur du team Lafuma. Un investissement qu’on ne peut conjuguer avec un métier à plein temps.» «Les marques se gavent sur notre dos, affirme Sébastien Chaigneau, du team The North Face, qui, à 40 ans, est le seul trailer français pro. En 2009, j’ai terminé deuxième à l’UTMB et, à partir de là, c’est devenu invivable entre le travail, les événements auxquels mes sponsors me demandaient d’assister, mon entraînement, ma famille.»Depuis 2010, il a abandonné son travail grâce au budget que lui attribue The North Face et il a pris un agent pour négocier ses contrats et assurer son avenir.
Un traitement spécial pour les athlètes de haut niveau ? Michel Poletti, le fondateur de l’UTMB, rejette l’idée, et clame que «ce qui fait l’attrait de cette course, c’est l’équité entre tous les coureurs». Mais que reste-il de cette équité aujourd’hui sur l’Ultra-Trail du Mont-Blanc ? Photo Pascal Tournaire
(1) «The North Face Ultra-Trail du Mont-Blanc, un mythe, un territoire, des hommes», d’Olivier Bessy, Ed Le Petit Montagnard autour du Mont-Blanc, 2012.

la source : ICI

dimanche 16 septembre 2012

Hastrail 2012 52 km - Hastières : Classement, trace GPS, compte rendu et photos


Le lien vers la page facebook de l'Hastrail ou vous y trouverez les classements et les commentaires : ICI

La trace GPS : ICI ( attention il y a une sortie de piste à Braimont il faut prendre à gauche eu km 40 dans la pente ... :- ) )

Les photos : LA

voici le commentaire déposé sur la page FB de l'organisation :

"Bonjour J'ai découvert votre trail hier ( 52 km) je trouve qu'il a un fort potentiel beau parcours varié, technique joli etc etc, bonne organisation, belles infrastructures d'accueil, prix modique ( 13 €/52 km), bénévoles super sympas, bonne sécurité. Cependant un petit point à améliorer ( selon moi je n'ai pas la science infuse, et il faut croiser les avis), à compter du 30 ème km le balisage ne m'a pas semblé homogène, j'ai fait quelques sorties de pistes dont une du côté de Braimont ( voir mon erreur au 40 ème km) qui m'a coûté pas loin de 30 min à tourniquer nous avons été d'ailleurs 4 à faire la même faute, effectivement dans une montée il fallait prendre à gauche dans la pente et malheureusement pas de marque au sol au droit de la bifurcation ( quand on monte on a les yeux plutôt au sol) et quelques mètres plus loin il y avait une flèche pointant vers Braimont bien fraîche donc j'ai continué dans cette direction et malheureusement sur ce t

rajet il y avait encore du marquage semi effacé qui m'a encouragé à continuer, arrivé à Braimont une multitude de marque rose au sol m'ont encore fait tourner en rond ( moi et mes 3 collègues d'infortune qui avait la même erreur) finalement nous sommes retournés au km 40 et on a compris il y avait des rubalises dans la pente mais il fallait lever la tête pour les voir...ceci étant cela ne retire en rien à votre belle épreuve juste.

j'ai terminé le trail dans le doute je me suis posé souvent des questions à chaque birfucation. disons que ça a terni un peu ma fin de course c'est tout...

Voici les imperfections du balisage ( selon moi) : non homogène ( le trailer s'adapte à la densité du balisage) les étiquettes roses sont peu visibles , les rubalises pas toujours bien placées ( pas visible car dans la pente), et certaines bifurcations non marquées au sol ou auraient méritées un pré avis . Mais il est vrai que ça dépend de la complexité du terrain ( c'est pas si facile ! )et de la concentration de chacun j'ai ma part de responsabilité la dedans évidemment.

pour le reste ne changer rien c'était parfait merci à vous et merci aux bénévoles rencontrés super sympas "



Récit de course :

Hier Rendez vous  à Heer sur Meuse quelques km au dessus de Givet pour ce nouveau trail chez nos amis Belges, arrivé sur place le site est sympa  : le "Castel les sorbiers" est un beau domaine parfait pour une telle organisation. Pour cette première deux distances sont proposées : 52 - 25 km. Météo idéale ce matin une légère fraîcheur , je mettrai même les manchettes, dossard, briefing.Bing le départ est donné nous sommes une trentaine maxi sur le long, on commence par un 1er pétard  de 120 m D+ , le parcours est varié , technique et glissant , il a pas mal plu ces derniers jours dans le coin ce qui rend certaines descentes particulièrement piégeuse, je me cale entre 5 et 10 ème position. Il s'agit pour moi de faire une grosse sortie d'entrainement je me freine un peu et prend mon temps j'ai un bon tempo mais rien de plus il en ira ainsi pendant les 2 premières heures.
On alterne chemin du halage, traversée d'écluses, singles, traversée de pâturage, passages techniques : grimpées de cordes, courses dans les ronces descentes sur des plaques de roche locale bien humide "Ouups" c'est chaud... dans la première partie on longe souvent l'Hermeton petite rivière qui se jette dans la Meuse  le coin est splendide!
Ça continue 2,3 4 puis 9 on aura une quinzaine de pétards à gravir pour un total de 1700 m D+ effectif. Avec des passages assez techniques parfois aucune trace à travers les ronces ou petits singles en dévers qui te cassent bien les malléoles. 
Arrivé au km 30 commence la 1ère sortie de piste et "paf" me voila sur une  route heureusement des croix rouges m'indiquent de faire demi tour dommage il faut remonter 100 m.
Km 38 c'est le 2ème ravito le bénévole m'indique que les coureurs de tête sont à portée de fusil quelques minutes devant, les sensations étant particulièrement bonnes je me décide à accélérer et à jouer le coup vu ce qu'il reste à couvrir 12 km! Mais c'était sans compter sur la fausse route au km 40 ( voir ci dessus...) de retour sur le parcours je peste un peu c'est toujours frustrant ces histoires de balisage....
Je continue ma route après ce petit tour de manège à Braimont , j'ai retrouvé 3 compagnons que j'avais laissé derrière moi et qui ont , semble t'il commis la même erreur que moi...
Je termine d'un bon rythme mais le doute m'habite ( la moindre bifurcation m'interroge et me fait penser encore à un nouvel égarement : la c'est plus drôle!)  je fais encore une ou deux fausses routes il est vrai que certaines intersections sont plus compliquées que d'autre et le balisage un peu "light" surtout aux bifurcations. Les derniers km sont un poil moins agréables et plus à découvert mais ils permettent de dérouler un peu car le parcours était globalement assez technique.


Je termine en 6h03 un peu frustré par le final mais les imperfections font partie du jeu.



Je souligne le fort potentiel de ce trail  et l'attrait du parcours qui a tout pour bien grandir : super site, bonne sécurité, belles infrastructures et bien adaptées en dehors de la ville, ravitaillement bien placés et suffisants,bénévoles dévoués et gentils, bon accueil des organisateurs merci à eux  et aux bénévoles reste à corriger un poil le balisage ( c'est important).



A recommander



la Provinciale : marathon nature ( Mirwart - Saint Hubert) : résultats, classements , photos et compte rendu

Le classement du 25 et 46 km  : ICI
Les Photos : à venir
la trace GPS : par LA

Dimanche 9 Septembre 2012 ,  direction Mirwart à côté de Saint Hubert pour une petite sortie nature de 46 km, un petit échappatoire au programme de préparation des 100 km d'Amiens qui m'impose une certaine monotonie "bituminiale". 
Seconde participation pour moi , une épreuve que j'avais particulièrement appréciée en 2011
le commentaire que j'avais laissé sur le site de l'organisation à l'époque :


"Bonjour je ne connaisais pas cette épreuve mais elle semblait bien tentante à travers votre site. J'étais passé par Saint Hubert l'année dernière de retour d'un trail un peu plus au nord et déja le "coin" me semblait bien agréable. Je me suis décidé en fin de semaine et nous sommes venus de france ( avec Didier C) découvrir votre épreuve et Bingo. comme le souligne Didier R (ci dessous) organisation Tip Top ambiance chaleureuse familiale et très "trail", parcours magnifique rendu assez sélectif avec la boue ( mais c'est bien dans l'esprit), un balisage vraiment "nickel" je me suis pas posé de question une seule fois ( ça c'est rare!!!). je ne manquerai pas de faire publicité de votre publicité. Merci encore et chapeau aux organisateurs et aux nombreux bénévoles. A l'année prochaine"



cette année l'épreuve est le support des championnats de Belgique de trail running pour la petite distance, ce qui a conduit a allonger un peu le marathon soit 46 km. En fait cette course est plutôt un raid qu'un trail car il n'y a pas vraiment de difficulté technique et le dN+ est somme toute assez faible. Vous pouvez courir quasi tout le temps, ce qui est très intéressant en préparation routière d'ailleurs.

RDV sur place , de belles infrastructures sont à disposition comme d'habitude en Belgique, à contrario de 2011 ou c'était un déluge, la météo est au beau fixe la chaleur sera certainement présente dans le final...
Top départ dans la cour du château  nous sommes peut être 200 sur les 2 distances, le sens des 2 boucles est inversées tous les ans , la 1ère est commune avec le court ce qui permet de voir un peu de monde , nous voila parti la température est idéale les paysages environnants sympathiques pas mal de petits étangs ou autre , on souvent en forêt , pas de grosses difficultés techniques plutôt des relances et des longues montées ( bien usantes) le domaine provinciale de Mirwart vaut vraiment le détour , la 1ère boucle terminée et "rien vu passer" la seconde boucle ne changera en rien à la variété du parcours je continue d'apprécier l'endroit et seul au monde depuis l'entame et je ne reverrai personne hormis les bénévoles au ravitaillement ( tous les 5 km c'est du luxe on peut courir les mains dans les bouches) on m'annonce second à 10' derrière , pour éviter de réveiller cette tendinite qui m'a chatouiller cette semaine je ne ferai pas trop d'effort pour le rattraper. la chaleur est bien présente dans le final c'est même limite heureusement que les ravitos sont assez proches...
la ligne d'arrivée top 4h15 , une bonne douche ( chaude pour une fois) on discute le bout de "trail" avec quelques protagonistes , j'ai trouvé cette version un peu plus dure que l'année dernière certainement la chaleur des 2 dernières qui a pesé plus que les 4 km supplémentaires. Un balisage toujours aussi "nickel" ( c'est pas toujours le cas et aisé à mettre en place... d'ailleurs j'en ai fait l'expérience sur l'Hastrail  épreuve à fort potentiel mais qui doit progresser sur ce sujet car quand tu te paumes 3 ou 4 fois de suite tu doutes et c'est incorfotable psychologiquement comme situation et ça terni une peu le reste ). 
Merci à l'organistation , aux bénévoles ( forts sympathiques) pour cette belle matinée de sport . A recommander aux amoureux de la nature.

mercredi 5 septembre 2012

Les premières assises internationales du trail

J'ai découvert que des "assises" du trail venaient d'avoir lieu, voir l'article d'endurance mag sur le sujet : ICI.


Que faut il en penser ? Lobbies ou réelle volonté de cadrer une  situation qui commence à échapper à tout le monde vu le phénomène de mode et l'engouement actuel pour ce type de course.

Avec les dérives actuelles que l'on peut constater et les conséquences fâcheuses qui en découlent concernant l'état des lieux après course, l'état d'esprit "trail", l'argent, la sécurité, le toujours plus, les teams, l'arrivée des  médias, la position des fédérations etc; vaste sujet de réflexion non?


Je ne sais pas si le coureur "lambda" ( nous)  y était représenté, je n'en ai pas l'impression...



Ca ressemble plutôt à une bande d'amis qui cherchent à savoir comment ils vont se partager ( ou pas) le bon gros gâteau qui se présente à eux ?



 On est loin de l'esprit trail la ?



Attention je ne crache pas dans "la soupe " et ne dénigre point  l'élite ( celle du moment les Jornet, Sherpa , Hawcker etc) car ils méritent amplement ce qu'elles ont ( comparé au ratio gain pécunier/performance  d'autres sports qui eux sont pros ). C'est simplement le souhait de ne pas dénaturer le trail et dériver comme malheureusement d'autres sports et tomber dans les dogmes du sport "business" au détriment des petites organisations qui sont aux antipodes  de tous ces fanfarons...



je suis un doux rêveur non ? Car ça sent l'inéductable à plein nez toute cette affaire? espérons que les "poireaux" soient écoutés et entendus dans cette affaire....



je vous laisse réfléchir sur le sujet.



à bientôt sur les sentiers.


dimanche 2 septembre 2012

Marathon nature la " Provinciale" dimanche 9 Septembre

Bonsoir,
 je retourne à cette épreuve que j'avais trouvée très sympathique avec un parcours somme toute roulant mais très joli en 2 boucles  , un balisage tip top des organisateurs et des bénévoles aux petits soins et une bonne ambiance, un peu confidentielle comme je les apprécie.
Ce marathon nature ( assez proche d'un trail) est disputé à Mirwart très proche de Saint Hubert    en Belgique.
"La forêt domaniale et le château de Mirwart sont deux curiosités touristiques de ce petit village ardennais". Cour du Chateaux ou le départ sera donné.

le site de l'organisation : ICI


les 2 boucles :