vendredi 13 juillet 2012

The Barkley Marathons - 100 Mile Run

Elle fait partie des aventures  ou il n'y a rien à gagner hormis de la sueur du sang et des larmes :

L’idée de cette course est venue de l’évasion de prison sur ces lieux, le 10 juin 1977, de James Earl Ray, le meurtrier de Martin Luther King, repris après 54 heures de cavale et seulement huit miles (12,8 km) parcourus. «Un homme a entendu cela et a pensé: je dois voir les lieux», explique The Believer à propos du fondateur Gary Cantrell, alias «Laz», qui a surnommé le marathon «The Race That Eats Its Young»(«la course qui dévore ses enfants»).
En cause, l’absence de sentier, une forte déclivité, une végétation gênante, un petit tunnel rempli d’eau, de rats et de serpents et surtout une longueur évaluée entre 100 et 130 miles (160 à 208 km) le long de cinq boucles de circuit. Sans oublier que tous les concurrents sont forcés d'emmener leur boussole, parce qu'il est très facile de se perdre.
Et pour courir cela, il faut se battre, puisque «Laz» demande à ceux qui veulent faire partie des 35 heureux élus, en plus de payer un droit d’admission de 1,60 dollar, d’écrire un essai sur le sujet «Pourquoi je devrais être autorisé à courir le Barkley». Une exigence littéraire qui colle bien à un autre attribut de la course, sa chasse aux trésors: le long du parcours sont placés dix livres aux titres réconfortants (Les Chasses du comte Zaroff, Death by Misadventure, A Time to Die ou Au cœur des ténèbres), dont les coureurs doivent arracher la page qui correspond à leur dossard.

C'est bien une autre planète allez voir ICI




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